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En embrassant les sports et loisirs de nature ou de plein air, les pratiquant·es ne recherchent pas seulement la forme physique. Leurs motivations sont très diverses et tendent à le devenir encore d’avantage. Une partie significative des pratiquant·es recherchent d’avantage le plaisir et le bien-être plutôt qu'un entrainement rigoureux et fastidieux[1]. Loin de se limiter aux paysages ruraux, les environnements urbains et périurbains constituent également des espaces pour ces activités, favorisent l'accessibilité et encouragent la rupture avec les modes de vie sédentaires[2].

Même si les sports et loisirs de nature se transforment en atouts, remodelant les territoires et stimulant ainsi leur développement, il est essentiel de reconnaitre que ces activités offrent bien plus qu'une simple valeur économique, le cœur de leur attrait reste leur objectif initial : procurer des émotions, de l'aventure et surtout un bien-être naturel, en nourrissant non seulement le corps, mais aussi l'esprit et la raison. Les sports et loisirs de nature possèdent un potentiel remarquable qui mérite d'être davantage exploré et valorisée en tant qu'outil de promotion de la santé publique.

Objectif : être en bonne santé

La santé publique se concentre sur la protection et la promotion de la santé de l'ensemble de la population, elle s'intéresse à la prévention des maladies, à la promotion de la santé et à la prolongation de la vie grâce aux efforts organisés et aux choix éclairés de la société, des organisations, des communautés et des individus.
Face à l’accroissement continu de la sédentarité[3], de l’inactivité physique[4] et de l’ensemble des pathologies chroniques qui y sont associées, nombre d’études ont prouvé l’efficacité d’une activité physique régulière, modérée et adaptée dans un objectif de santé publique.

Pour un pratiquant sur deux, la santé est une des deux principales raisons de faire du sport.

Les chiffres clés du sport 2023, INJEP

Les différentes institutions, françaises, européennes et mondiales[5], insistent sur le fait que l’activité physique intervient à tous les niveaux : dans la prévention de certaines maladies chroniques et dans la prise en charge thérapeutique, permettant de réduire les complications, ou ralentir l’évolution de certaines pathologies.

Il a été démontré que la pratique régulière d'une activité physique pendant l'enfance et l'adolescence est un préalable pour espérer le niveau d'activité physique à l'âge adulte. Néanmoins, il n'est jamais trop tard pour commencer à pratiquer une activité physique pour améliorer sa santé. Intégrer l'activité physique dans son emploi du temps quotidien est une approche plus efficace que de faire de l'exercice uniquement en fin de semaine.

L'atteinte des recommandations de pratique d'activité physique (pour les adultes : 150 minutes d’APS d’intensité modérée à élevée par semaine) permet de réduire de 30 % le risque de mortalité (onaps.fr)

L'impact de l'activité physique en pleine nature

S'adonner à une activité physique en pleine nature n'est pas seulement un moyen de profiter du paysage et du grand air mais bien une source inestimable de bienfaits pour la santé mentale et physique : réduction du stress, amélioration de l’humeur, renforcement du système immunitaire et de la fonction cardiovasculaire, amélioration de la condition cardiorespiratoire et la force musculaire… des recherches scientifiques abondantes confirment ses effets positifs.

Une étude[6] menée en 2019 révèle que 20 minutes au contact de la nature suffisent pour que notre organisme régule à la baisse notre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Le simple fait de se promener dans un parc ou de s’immerger dans une forêt a un effet anti-inflammatoire naturel sur notre corps et notre esprit[7].

Le contact avec les milieux naturels pourrait aussi contribuer à prévenir le déclin cognitif et améliorer les performances intellectuelles. Les personnes qui passent du temps dans la nature auraient une meilleure fonction cognitive globale, y compris la mémoire, l'attention et la vitesse de traitement de l'information[8].
Appréhender l’océan par le surf, la forêt par la course d’orientation, ou encore la montagne par la randonnée, conduirait à une approche moins anxiogène et plus ludique du milieu naturel. Elle favoriserait le dépassement de soi, le besoin d’accomplissement, principal moteur du renforcement de l’estime de soi et de l’épanouissement individuel[9].

La plupart des études dans le monde convergent dans le fait que mettre des enfants et des adolescents dehors est une bonne chose pour les mettre en mouvement.

Patrick Laure, RRA Drajes Grand-Est

Sédentarité des jeunes : fléau pour la santé, enjeu majeur pour l'avenir

L’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS) nous rappelle que la sédentarité et l'inactivité physique représentent un véritable fléau pour la santé des jeunes générations en France[10]. Les chiffres sont alarmants :

  • À l’échelle mondiale, la France se positionne à la 119e place sur un classement de 146 pays (le 1er pays étant le pays avec les adolescents les plus actifs).
  • 30 % des enfants de 6 à 10 ans ne pratiquent pas de jeux de plein air au moins un jour par semaine les jours d’école, et environ 10 % les jours avec peu ou pas d’école.

Les comportements sédentaires sont croissants chez les enfants et les adolescents où l’emprise du numérique prend de plus en plus de place au détriment de l’activité physique.

Des inégalités entre sexe sont marquées : chez les jeunes (6-17 ans), 50,7 % des garçons et 33,3 % des filles atteignent les recommandations en matière d’activité physique. Face à ce constat préoccupant, il est primordial d'encourager un mode de vie plus actif et de lutter contre la sédentarité dès le plus jeune âge, afin de préserver la santé physique et mentale des jeunes générations.

Les espaces verts sont très importants en milieu urbain. Selon plusieurs études, il existe une relation positive entre la présence d’espaces verts et la santé autodéclarée et évaluée par les médecins, avec des effets plus prononcés notamment chez les enfants. Ces espaces naturels sont aussi associés à une augmentation de l’activité physique, particulièrement chez les enfants et les jeunes adultes[11].

Les chutes - Fédération française de cardiologie

La nature pour le bien-être mental et psychosocial des jeunes

Loin de se limiter aux aspects physiques, l'activité physique en plein air et surtout en pleine nature joue un rôle crucial dans le développement des compétences psychosociales chez les enfants et les adolescents[12]. En participant à des jeux et des activités en groupe, ils apprennent à collaborer[13], à communiquer efficacement, à gérer leurs émotions et à résoudre des conflits de manière constructive. Ils développent également un sentiment d'appartenance à une communauté et un lien fort avec la nature[14]. La nature offre aux enfants une stimulation visuelle riche et variée[15]. Cela permet aux yeux de s'adapter constamment à des distances et des luminosités changeantes, favorisant ainsi une meilleure acuité visuelle et une capacité d'adaptation accrue[16]. L'exposition à la lumière naturelle permet de réguler le rythme circadien et d'améliorer la qualité du sommeil[17].

En s'immergeant dans la nature, nous cultivons non seulement notre bien-être physique, mais aussi notre bien-être mental et psychosocial, créant ainsi un équilibre harmonieux pour une vie plus saine et plus épanouissante.
Ces observations font écho aux nombreuses études anglo-saxonnes, issues des « natured based learning » (traduite par « l’école dehors ») qui montrent l’importance du contact de la nature dans la construction de l’individu. Les élèves exposés à la nature travailleraient mieux en équipe et seraient plus disciplinés en classe. De plus, l’expérience répétée de la nature favoriserai rapidement et plus durablement une sensibilité environnementale, un lien « éco formateur » [18] qui permet une prise de conscience des équilibres fragiles de la nature et une envie d’en prendre soin. Ce qui répond complètement aux besoins des jeunes pour lesquels les sujets environnementaux sont une préoccupation majeure[19].

Urbanisation croissante, préoccupation pour l'environnement, lien avec le numérique, le lien avec la nature et le besoin de bouger. Aujourd'hui, les jeunes vivent dans un monde où ils sont de plus en plus connectés, où la nature fait de moins en moins partie de leur quotidien.

Il est important de comprendre cette génération, de s'adapter à leur mode de vie, d'investir dans des pratiques urbaines émergentes et d'embrasser les différents univers qui influencent cette génération, tels que la musique, les images et les jeux vidéo et de créer des imaginaires accessibles et attractifs afin de les encourager à aller dehors, de se connecter avec les autres, de vivre des aventures, de renouer avec la nature et bouger.

Une cause mondiale et une approche européenne ?

L'inactivité physique en Europe représente un défi majeur pour la santé publique avec 45 % des européen·nes déclarant ne jamais pratiquer d'exercice physique ou d'activité physique[20]. Cette inactivité est l'un des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles (MNT) comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, et certains cancers, contribuant significativement à la charge économique et de santé.

Reconnaissant que l'activité physique est un pilier d'un mode de vie sain, l'Union européenne et l'OMS mettent en avant la nécessité d'une approche transversale et soulignent l'importance de l'implication de tous les secteurs pertinents, y compris le sport, la santé, l'alimentation, le transport, etc., pour une stratégie efficace[21]. Ce besoin fait également écho à l'OMS dans son appel à l'action "Fair Play" de 2021, insistant sur des partenariats renforcés à travers les secteurs.

ENOS, le réseau européen des sports de nature engagé

En février 2024, un projet d’envergure appelé Healthy Lifestyles for Europe (HL4EU) était officiellement lancé et accueilli par le CREPS Auvergne Rhone-Alpes Vallon Pont d’Arc · Voiron · Lyon, membre d’ENOS. Ce projet financé par l’Union européenne à hauteur de 400 000 euros vise à accompagner les politiques de santé publique à travers une approche transsectorielle, en accord avec les visions de la Commission européenne et de l'OMS, et en réponse à la hausse des MNT et des inégalités de santé en Europe. HL4EU se concentre sur la facilitation de la collaboration entre les secteurs des sports de nature, du sport et de la santé, à travers l'identification et le partage de bonnes pratiques, et l’élaboration de recommandations destinées aux décideurs européens.
ENOS est engagé sur une approche européenne et collaborative avec les acteurs de la santé publique à travers l’Alliance européenne de l’activité physique.

Le plein air : un objectif de santé publique ?

La promotion des activités physiques et sportives dans une perspective de santé publique a constitué ces dernières années une priorité pour le gouvernement, tant du côté du ministère en charge de la santé que de celui des sports.

Dès 2011, la campagne de communication lancée par le ministère chargé des Sports « les sports de nature, tous dehors ! »[22] visaient à sensibiliser les prescripteurs d’activités autour des valeurs éducatives des sports de nature. Les ressources pédagogiques produites invitent à s’interroger sur la place des sports de nature « du dehors » dans l’éducation et la contribution du plein air aux enjeux de santé publique chez les jeunes. Ce lien à la nature est plus qu’un simple loisir, il recouvre un besoin d’être connecté au vivant, une recherche du bien être renforcée par le sentiment de liberté, d’humilité et d’émerveillement qui distinguent ces activités sportives de nature des autres activités plus conventionnelles. L’escalade d’une falaise ou la descente d’une rivière en canoë-kayak apparaissent comme des lieux privilégiés d’éducation à l’environnement et de préservation de la biodiversité.

Enfants jouant dans l'eau / Adobe Stock - Eloi

Avec l’objectif d’améliorer l’état de santé de la population en favorisant la pratique des activités physiques et sportives avec ou sans pathologie, à tous les moments de la vie, le ministère chargé des sports a notamment formalisé la Stratégie nationale Sport Santé 2019-2024, dont un premier bilan de l’ANDES en 2022 [23]a pointé la méconnaissance dans les territoires du concept de sport-santé, difficulté de coordonner les acteurs, manque des moyens humains, financiers et matériels.

Fort de ce constat, le territoire du Grand Est a, par exemple, mis en œuvre Le plan régional APS 2023-2027 à des fins de santé et associe les acteurs concernés (DRAJES, ARS, Région Grand Est, Assurance maladie, CROS…) avec pour but d’améliorer la qualité de vie de la population et en 4 axes :

  1. La promotion d'une d'activité physique régulière et d'intensité modérée à élevée à destination de publics prioritaires tels que les jeunes de 3 à 29 ans, les femmes en projet de grossesse, enceintes et maman ainsi que les personnes en pathologies chroniques ou en perte d’autonomie.
  2. La promotion d'une activité physique régulière dans le milieu professionnel pour un bien-être au travail, une meilleure cohésion des équipes et pour la prévention de maladies et de troubles musculo-squelettiques
  3. La promotion et la création d'environnements favorables à la pratique d'une activité physique et ou sportive pour tous
  4. L'accompagnement des professionnels de santé, de l’activité physique adaptée, des professionnels et bénévoles du sport pour favoriser l'émergence d'une culture commune et la mise en place d'actions de qualité

Depuis 1977, le gouvernement décerne chaque année un label Grande Cause Nationale, qui permet de donner de la visibilité à un enjeu de société. Dans la dynamique des Jeux olympiques et paralympiques, il a décrété la promotion de l’activité physique et sportive comme Grande Cause Nationale 2024. Relai sociétal pour porter l’héritage immatériel de ce rendez-vous historique, il a pour objectif d’améliorer l’éducation, l’inclusion et la santé. D’ailleurs une enveloppe de 1,50 M€ permettra ainsi de financer un projet phare par région qui sera identifié par les conférences régionales du sport et qui sera labellisé GCN2024. 30 minutes d’APS, 2 heures de sport en plus au collège, prévention des noyades et sur l'apprentissage de la natation… La France met en œuvre plusieurs programmes et initiatives de santé publique qui intègrent l'activité physique dans leurs approches. 

Aujourd’hui, nous sommes devant un tsunami sociétal d’inactivité physique et de sédentarité…

Professeur François Carré, cardiologue au CHU de Rennes, spécialiste de l'activité physique adaptée

Tous ces dispositifs n’ont qu’un seul but : changer nos comportements dans un contexte de changement climatique.
Car le changement climatique peut avoir des effets directs sur notre santé, comme une augmentation de la mortalité lors des canicules, Il peut avoir de surcroit un rôle "exacerbateur" et aggraver de manière indirecte de nombreuses autres problématiques de santé. Par exemple, la combinaison de la pollution atmosphérique et de l'élévation des températures peut tripler les maladies cardiovasculaires. Bien que son impact soit encore limité aujourd'hui, le changement climatique est appelé à devenir un risque majeur pour la santé au milieu du siècle si les tendances actuelles se poursuivent[24]. C'est pourquoi il est essentiel de lutter à la fois contre le changement climatique et les maladies liées aux activités humaines.

Les comportements humains, par leur impact sur la biodiversité ou le changement climatique ne sont pas sans conséquence sur le développement des zoonoses. Avec 36% des activités sportives en plein air et en milieu naturel[25], la leptospirose est, par exemple, un problème majeur pour les personnes pratiquant des activités de loisirs en milieu aquatique. Ces crises font émerger des interrogations sur notre rapport au vivant, et rappellent le lien étroit entre santé humaine, santé animale et santé de l’environnement.

Témoins de ces effets sur leur terrain d’expression, les sports de nature sont une invitation à mieux comprendre les interactions des écosystèmes. Ils constituent un puissant levier d’éducation à l’environnement favorisant le changement de nos comportements ainsi que nos modes de vie vers une plus grande adéquation entre notre santé et notre quotidien.

Rendez-vous dehors ?

Notes

[1] […] L’amélioration de l’apparence, de la forme (15 %) et le contact avec la nature (10 %) sont citées, avec une large surreprésentation de cette dernière motivation parmi les adeptes des sports de nature. Sports et loisirs de nature en France : Points de repère et chiffres clés issus du Baromètre sport 2018. Consulté le 12 avril 2024.

[2] Les sports outdoor pour stimuler la pratique sportive, PRNSN. Consulté le 12 avril 2024.

[3] La sédentarité est définie par une situation d’éveil caractérisé par une dépense énergétique faible (inférieure à 1,6 MET) en position assise ou allongé. La sédentarité, ou le comportement sédentaire, se distingue de l’inactivité physique, et a des effets délétères indépendants de celle-ci sur la santé.

[4] L’inactivité physique est définie comme une pratique d’activité physique modérée à élevée inférieure à un seuil recommandé. Pour l’OMS, ce sont de 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée au minimum cinq fois par semaine pour les adultes (18-64 ans), 60 minutes par jour pour les enfants et les adolescents (5-17 ans) et au moins 30 minutes par jour au moins 5 jours par semaine pour les personnes de plus de 64 ans.

[6] Hunter, MaryCarol R., et al.  Urban Nature Experiences Reduce Stress in the Context of Daily Life Based on Salivary Biomarkers. Frontiers in Psychology, vol. 10, avril 2019. Frontiers.

[7] Quyen, Michel Le Van. Cerveau et nature de Michel Le Van Quyen - Editions Flammarion. Consulté le 12 avril 2024.

[8] Berman, Marc G., et al.  The Cognitive Benefits of Interacting with Nature . Psychological Science, vol. 19, nᵒ 12, décembre 2008, p. 1207‑12. PubMed.

[9] Témoignage de Louis Espinassous, Témoignages d'experts, PRNSN

[11] Les espaces verts urbains et la santé. 2011. Institut national de santé publique du Québec.

[12] Les bienfaits de la nature sur la santé globale. Institut de cardiologie de Montréal. Consulté le 12 avril 2024.

[14] Jimenez, Marcia P., et al.  Associations between Nature Exposure and Health: A Review of the Evidence. International Journal of Environmental Research and Public Health, vol. 18, nᵒ 9, avril 2021, p. 4790. PubMed Central.

[15] Moreno-Camacho, Carlos A., et al.  Sustainability metrics for real case applications of the supply chain network design problem: A systematic literature review . Journal of Cleaner Production, vol. 231, septembre 2019, p. 600‑18. ScienceDirect.

[16] Tsotsos, John K. « Attention: The Messy Reality ». The Yale Journal of Biology and Medicine, vol. 92, nᵒ 1, mars 2019, p. 127‑37.

[17] Huang, Wenyu, et al.  Circadian Rhythms, Sleep, and Metabolism . The Journal of Clinical Investigation, vol. 121, nᵒ 6, juin 2011, p. 2133‑41. PubMed.

[18] Une tribune Après le confinement, apprenons dehors ! rédigée par les membres du COPIL Recherche Action Grandir avec la nature

[19] Interrogés sur l’importance qu’ils accordent aux sujets environnementaux, il apparaît qu’ils considèrent globalement accorder plus d’importance que leur entourage à ces enjeux. 79% déclarent y accorder une grande importance, davantage que leur conjoint et leurs parents.  Les jeunes et le dialogue intergénérationnel sur l’environnement . La librairie ADEME. Consulté le 12 avril 2024.

[20]  Nouvel Eurobaromètre sur le sport et l’activité physique. European Commission - European Commission. Consulté le 12 avril 2024.

[22] Éducation par les sports de nature. PRNSN. Consulté le 12 avril 2024.

[23] Les politiques locales sport-santé. ANDES. 3 octobre 2022.

[24] « La fréquence des canicules devrait doubler d’ici 2050 » Dérèglement climatique : le monde du sport à +2°C et +4°C, WWF

[25] Les chiffres clés du sport 2023. INJEP. 19 octobre 2023